| Prisonnier politique gréviste de la faim torturé pendant 11 mois et arbitrairement détenu depuis 6 ans |

Né à Souroukou en 1998 (27 ans en 2025), plombier-électricien, célibataire sans enfant, OURO-ADJANA Arimiyaou a été arbitrairement arrêté dans un bus, au poste de péage de Davié, le 26 janvier 2020, dans l’affaire « Tigre Révolution ».
Conduit au Camp GIPN d’Agoè-Logopé, il y est détenu pendant 11 mois au cours desquels on n’a cessé de le torturer.
Tombé gravement malade suite à ces tortures, traitements cruels, inhumains et dégradants, il est évacué au Cabanon du CHU Sylvanus Olympio où il est hospitalisé pendant plusieurs mois.
Puis, présenté à la justice togolaise, il est inculpé de « Troubles aggravés à l’ordre public et atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », avant d’être transféré à la Prison civile de Lomé où, détenu depuis lors, il aura bouclé 6 ans de détention arbitraire sans jugement, ni condamnation au 26 janvier 2026.
Continuellement malade, il souffre de douleurs au niveau du tronc, de bouffées de chaleur dans tout le corps et de problèmes de vue.
Parce qu’il a été arbitrairement et injustement arrêté, détenu, sauvagement torturé et a subi des traitements cruels, inhumains et dégradants pendant 11 mois, OURO-ADJANA Arimiyaou, a rejoint le mouvement de grève de la faim lancé par ses codétenus le 8 novembre 2025 pour dénoncer leur injuste situation. Il doit être libéré immédiatement et sans condition comme le prescrivent le Code pénal togolais et les instruments internationaux ratifiés par l’Etat togolais, ce qui lui permettra d’aller mieux se soigner hors du milieu carcéral.
